Confronté à des accusations graves de « violences » et de « mise en danger », le 8ᵉ RPIMa dans la tourmente
2025-05-26 IDOPRESS
Les parachutistes du 8ᵉ RPIMa de Castres,à Cugnaux (Haute-Garonne),le 17 janvier 2019. FREDERIC SCHEIBER / SIPA Deux semaines après le dépôt de quatre plaintes,le vendredi 9 mai,pour « violences volontaires »,« menaces »,« harcèlement moral » ou encore « mise en danger de la vie d’autrui » émanant de militaires passés par le prestigieux 8ᵉ régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa),plusieurs inspecteurs de l’armée de terre ont été dépêchés,depuis le 19 mai,au quartier Fayolle,la caserne du « 8 ». L’affaire,révélée par France 2 et Le Parisien,est prise très au sérieux au ministère des armées,et met sous pression cette unité d’élite des forces françaises,basée à Castres,dans le Tarn.
L’enquête de commandement et l’instruction judiciaire s’annoncent longues. La plainte de ces soldats,que Le Monde a pu consulter,est dense,constituée de témoignages très circonstanciés,avec parfois photos,vidéos et schémas à l’appui. Déposée auprès du tribunal judiciaire de Paris,elle est constituée de « trente-deux témoignages,dont six anonymes »,selon leur avocat,Mᵉ Thibault Laforcade. Les témoins qui ont déposé sous leur vraie identité savent qu’ils s’exposent à des poursuites en cas de fausses déclarations : un an de prison et 15 000 euros d’amende.
Il vous reste 84.69% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.