Avec la voie de covoiturage, les embouteillages et les nuisances sonores continuent de baisser sur le périphérique parisien
2025-05-26 IDOPRESS
Sur le périphérique,à côté d’un panneau indiquant que la voie de gauche est réservée au covoiturage,aux bus,aux taxis,aux véhicules d’urgence et aux personnes à mobilité réduite,à Paris,le 6 mars 2025. VINCENT ISORE / IP3 PRESS / MAXPPP Pour faire accepter le passage de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique à 50 kilomètres à l’heure (km/h) et l’instauration d’une voie réservée au covoiturage sur l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe,la maire socialiste de Paris,Anne Hidalgo,avait accepté,à l’hiver 2024-2025,une clause de revoyure demandée par le préfet de police,Laurent Nuñez,pas forcément très allant sur le sujet,et la présidente (Libres !) de la région Ile-de-France,Valérie Pécresse,évidemment vent debout contre ces deux mesures.
Tout serait monitoré,comparé,analysé,partagé,avait promis la Ville. On jugerait du bien-fondé ou non de ces mesures pensées pour réduire la circulation automobile et la pollution qui en découle à partir de chiffres précis,et non d’un calcul hypothétique sur le temps que mettrait un habitant de Seine-Saint-Denis pour se rendre dans le sud des Hauts-de-Seine au petit matin. Les résultats,encourageants,liés à l’abaissement de la vitesse ont déjà été partagés par la municipalité et le sont,tous les vendredis,sous la forme d’un bulletin qui donne la « météo » de la voie rapide par rapport à l’année précédente.
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